Les turpitudes du travail en groupe : entre ceux qui oublient les dates de réunions, les endormis, les je-sais-tout et les donneurs de leçons.

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Tous les étudiants l’ont connu, expérimenté et éprouvé durant leurs études : le fameux, le terrible, le cauchemardesque travail en groupe ! Véritable calvaire pour certains, super opportunité pour d’autres. En réalité c’est du pile ou face et l’élément déterminant, c’est très souvent la composition de l’équipe. 

Une équipe avec un niveau trop hétérogène, c’est relou pour tout le monde : les « meilleurs » passent leur temps à donner des explications aux « moins bons », tandis que les « moins bons » s’évertuent à rattraper leur retard… Très vite, ce n’est plus du travail de groupe mais de véritables séances de soutien scolaire. 

On le sait tous, il y en aura toujours un qui en fera moins que les autres voire que dalle. C’est frustrant, rageant, exaspérant mais quels sont les moyens pour arrêter ça ? A ce stade de mes études, malheureusement, je n’ai toujours pas la réponse. Le pire c’est qu’il y en aura forcément un ou une qui ne se gênera pas de le pointer du doigt pendant la présentation oral en groupe, histoire de montrer qu’il n’a rien foutu. Personnellement, je ne me sens pas à l’aise avec ce genre de pratique. Du moment que je ne suis pas pénalisée, je n’ai pas vraiment de problème pour que chacun obtienne une bonne note. 

Mais ce genre de profil n’est à mon sens pas le pire qui soit. Non, vraiment : celui que je redoute par-dessus tout c’est le donneur de leçon, le susnommé je-sais-tout qui ne veut jamais se remettre en question. Celui-là, c’est le pire : il fait perdre un temps fou en se la jouant control freak et en espérant que tout se fasse selon son bon vouloir. Pourquoi s’abstient-on de faire la bise quand on est malade mais pas de donner son avis quand on est con ? Je pars du principe que si tu fais partie d’une team c’est pour avoir un regard différent sur une problématique. 

Et puis comment oublier celui qui zappe constamment les dates des rendez-vous auxquelles on doit tous se réunir ou qui a toujours un pet de travers l’empêchant d’y assister ? Ce genre de comportement a tendance à me rendre dingue et fait perdre un temps considérable à l’équipe. Bizarrement, c’est souvent le même qui n’est pas content du boulot qui lui a été assigné (ni du travail accompli) en son absence… Les absents ont toujours tort coco, désolée de te l’apprendre.

Il est très important pour une équipe d’avoir un leader. Attention là encore : il ne faut pas confondre « leader » et « chef ». Vous pouvez placer un « chef » à la tête d’une équipe. Il définira les objectifs et appliquera les règles de fonctionnement d’un groupe de travail. Il pourra veiller au bon déroulement du projet et distribuer le travail aux autres intervenants. Il y aura un rapport hiérarchique entre les membres de l’équipe et lui, mais pas forcément de respect mutuel. Or, être dirigé par une personne pour laquelle on n’a pas le respect suffisant est généralement problématique, parfois même catastrophique. On se contente de faire le minimum, il n’y a pas de motivation pour faire mieux. Il peut y avoir des hauts et des bas dans le déroulement d’un projet, et c’est généralement le leader de l’équipe qui fera la différence.

Malgré tout, j’ai toujours trouvé que le travail d’équipe est essentiel parce qu’en cas d’erreur ça permet d’accuser quelqu’un d’autre… (Je rigole bien sûr !) Il n’empêche que j’ai déjà assisté à cette situation au travail où une tête était tranchée sur la place publique parce qu’un projet n’avançait pas ou pas assez vite.

Mes petites biches, n’oubliez pas que, comme l’a écrit Sartre, « L’enfer c’est les autres » ! Le travail en groupe, c’est cool, mais ça ne marche jamais aussi bien que lorsque le travail personnel est assuré… Il est nécessaire de se bouger les fesses pour que tout puisse rouler.

À bon entendeur ! ????

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